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Les animaux : un soutien précieux pour le corps et le cœur.

Il suffit parfois d’un petit rien pour illuminer la journée : un chat qui ronronne sur les genoux, un chien qui s’agite joyeusement quand il voit la laisse ou même le simple spectacle d’oiseaux venant picorer sur le balcon. Ces moments ont le pouvoir de réchauffer le cœur, de ramener un sourire et peuvent réveiller certains souvenirs.


Les animaux ne se contentent pas d’occuper une place dans la maison. Ils stimulent, rassurent, donnent du rythme et, surtout, créent du lien. Leur présence devient un repère, une source d’apaisement, une invitation à agir, à bouger et à partager. Et la science le confirme : vivre auprès d’un animal, c’est bon pour la mémoire, pour le corps et pour le moral.


Les animaux stimulent, rassurent, donnent du rythme et, surtout, créent du lien.

Des bienfaits cognitifs surprenants

Avoir un animal, ce n’est pas seulement une affaire de tendresse, c’est aussi une véritable stimulation pour le cerveau.

Des chercheurs ont montré que les seniors vivant avec un animal de compagnie conservent plus longtemps certaines fonctions cognitives, comme la mémoire et l’attention. Entendre le chien réclamer sa promenade, se souvenir de l’heure du repas du chat ou encore raconter à ses petits-enfants des anecdotes de vie avec leurs compagnons à quatre pattes, tout cela mobilise la mémoire et la parole.

Chez des personnes atteintes de troubles cognitifs, la présence d’un animal ou la médiation animale en établissement déclenche souvent des souvenirs très précis. Caresser un chien peut rappeler un chien de famille d’autrefois, réveillant des images et des émotions parfois endormies depuis longtemps.


Chez des personnes atteintes de troubles cognitifs, la présence d’un animal déclenche souvent des souvenirs très précis.

Un coup de pouce pour le corps

Un chien, c’est un merveilleux prétexte pour marcher chaque jour. Et ces petites marches régulières, parfois anodines, contribuent pourtant à entretenir la santé cardiovasculaire, l’équilibre et la motricité.

Même un chat ou un lapin stimule des gestes utiles : remplir une gamelle, brosser le pelage, tendre une friandise. Ces petites actions font travailler la coordination et l'agilité.

Et puis, il y a ce fameux “effet caresse” : poser la main sur un animal fait chuter la tension artérielle, ralentit le rythme cardiaque et libère l’ocytocine, l’hormone du bien-être. Bref, un remède naturel contre le stress.


Du lien social grâce à la présence animale

Un animal attire les regards et suscite les conversations. Dans la rue, promener un chien devient une occasion d’échanger quelques mots avec des voisins ou des passants.

En établissement, l’arrivée d’un chien ou d’un chat lors d’un atelier déclenche souvent des sourires, des récits, des souvenirs partagés. Même les résidents les plus en retrait s’animent, tendent la main, engagent un mot.

L’animal devient un médiateur naturel. Il ne juge pas, il accueille. Il crée une passerelle entre les personnes, relance la communication et aide à rompre la solitude.


Un animal attire les regards et suscite les conversations.

La médiation animale : bien plus qu’une caresse

On parle aussi de zoothérapie ou de médiation animale : ce sont des séances encadrées par un professionnel, où la rencontre avec l’animal devient un support thérapeutique. Dans ce cadre, les animaux — souvent des chiens, mais aussi des chats, lapins, chevaux ou même des ânes — sont spécialement formés pour intervenir en EHPAD, en hôpital ou à domicile.

Les bénéfices observés sont nombreux : baisse de l’anxiété, augmentation des interactions sociales, amélioration de la concentration, réveil des souvenirs. Chez les personnes atteintes d’Alzheimer, la médiation animale permet parfois d’obtenir un apaisement que les mots seuls ne suffisent plus à apporter.


Les bénéfices : baisse de l’anxiété, augmentation des interactions sociales, amélioration de la concentration, réveil des souvenirs.

Des alternatives pour profiter sans contraintes

Bien sûr, avoir un animal chez soi n’est pas toujours possible. Les responsabilités quotidiennes peuvent être lourdes à assumer. Sans oublier le risque de chute ou les allergies.

Mais il existe des alternatives. Les fermes pédagogiques et thérapeutiques proposent des visites où l’on peut caresser, nourrir et observer les animaux. Les jardins thérapeutiques offrent des espaces où la nature et les animaux de la ferme stimulent tous les sens. Et les refuges, comme la SPA, organisent parfois des visites ou des adoptions temporaires : une manière de profiter du lien sans assumer toutes les contraintes du quotidien.


Les limites à garder en tête

Un animal est une source immense de joie, mais il ne faut pas oublier qu’il demande aussi de l’attention et de l’énergie. Pour certains seniors fragiles, ces responsabilités peuvent devenir lourdes. Il est donc essentiel d’évaluer chaque situation : quel animal, dans quel cadre, avec quel accompagnement ? Un chat indépendant sera peut-être plus adapté qu’un chien qui réclame plusieurs promenades par jour. Il sera plus préférable d'envisager un animal adulte plutôt qu'un chaton qui fait ses griffes ...


Un compagnon qui change la vie

Qu’il soit chien, chat, lapin, cheval ou même poisson rouge, un animal apporte une énergie unique dans le quotidien d’un senior. Il stimule la mémoire, entretient le corps, favorise les rencontres et, surtout, il donne de l’amour sans conditions.

Les animaux sont des alliés précieux du “bien vieillir”. Et même si accueillir un compagnon chez soi n’est pas toujours possible, il existe mille façons d’en profiter : ateliers de médiation, visites en ferme pédagogique, rencontres organisées en refuge.

Au fond, peu importe la forme : chaque fois qu’un museau se frotte à une main, qu’un regard animal croise le nôtre réactive un souvenir, une chaleur intérieure et redonne ce sourire simple qui fait tant de bien.

 
 
 

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